Coup de coeur : L’alchimiste

On ne peut pas dire que L’alchimiste de Paulo Coehlo soit de toute jeunesse, mais comme tout roman philosophique qui se doit, L’alchimiste vogue au travers des décennies sans prendre une ride. L‘alchimiste offre une réelle question sur le sens de la vie, nos quêtes et l’importance de nos désirs.

 

alchimiste
L’alchimiste de Paulo Coehlo – Livre de poche

C’est -à première vue- l’histoire de Santiago, jeune berger espagnol qui se complaît dans sa petite vie routinière, les moutons, les pâturages, la transhumance… Un cercle sans fin. Un jour en descendant en ville, sa vie si paisible bascula. Il avait rencontré une femme et voulait l’épouser, mais la découverte de sa Quête personnelle l’en dissuada. Un vieil homme prétendant être le roi Salem lui offrit deux pierres… Ourim et Toumim.

Elles se nomment Ourim et Toumim. La noire signifie « oui », la blanche signifie « non ». Quand tu ne parviendras pas à repérer les signes, elles te serviront. Mais pose toujours une question objective.

Santiago décide alors de partir pour l’Egypte après avoir vendu tous ses moutons pour voir les pyramides afin d’y trouver son trésor personnel. Sur la route, il verra sa vie changer à jamais… De nombreuses fois, Santiago a voulu tourner talons et reprendre sa vie d’avant, mais dans quel but ? Pourquoi ? Par peur.

Il n’y a qu’une chose qui puisse rendre un rêve impossible : c’est la peur d’échouer.

Lorsqu’il rencontre l’Alchimiste dans le désert, celui-ci lui apprend à écouter son cœur, à lire les signes du destin et, par-dessus tout, à aller au bout de son rêve. L’Anglais, le partenaire de route de Santiago se retrouve quant à lui seul face à ce qui semblait être un trésor trop matériel pour être atteignable, l’Alchimiste, qu’il tenait tant à rencontrer le fuit pour se tourner vers l’Espagnol, qui dans toute sa naïveté continue de boire les paroles du Sage.

 


Mon ressenti quant à cet ouvrage est net et sans ambiguïté : Je l’ai aimé. Malgré de nombreux avis divergents -notamment concernant la naïveté de la plume- je pense qu’il est bon de prendre le temps de le lire. C’est un conte philosophique qui remplit parfaitement son rôle. Il fait réfléchir et tente d’inculquer un certain sens moral loin du matérialisme de notre époque, et surtout celle de la publication du livre (1988).

Ce conte permet de mettre l’accent sur le soi et non plus sur le ça qui fait de nous -et nos enfants- des acteurs -des objets !- de la société de consommation.

Mais entre nous… Ce n’est pas ça la vie. On le sait, et d’après la horde de mécontents, ce ne sont, ici, que des naïvetés à taire à nos enfants, qui les empêcheront sans doute de se construire dans la réalité. Mais n’est-ce pas à nous, adultes, de les aider à trier ce qu’ils apprennent ? Cet ouvrage ne contient pas que du mauvais, la légèreté de son écriture le rend agréable à lire et… On veut tous savoir si Santiago atteindra sa Quête personnelle.

 

Margaux G.

Paulo Coelho – L’alchimiste
Le Livre de Poche
1988
188 pages

 

 

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