Instant Gaming : Overwatch

Il était temps que je vous parle d’une autre de mes passions : les jeux vidéo. Je joue à beaucoup de choses du moment que le gameplay est intéressant. Cependant avant Overwatch je n’avais jamais trop touché à un FPS de ma vie. Je jouais beaucoup à des jeux de plateforme ou d’aventure, mais les FPS m’avaient toujours fait fuir dans le sens où je ne vise pas bien, je me disais donc que ce n’était pas fait pour moi.

 

Mais un jour pas fait comme un autre, j’ai vu Overwatch en promotion, et j’en avais tellement entendu parlé que je me suis dit : « Pourquoi pas moi ? » j’ai acheté et téléchargé le jeu et lancé ma première game, et ce jour c’était en janvier 2018. Depuis ce jour, je joue toujours à Overwatch.

 

Du coup, je vais vous parler d’Overwatch et de l’e-sport un peu plus généralement. En 1 an et quelques mois j’ai vu mon niveau considérablement augmenter et ainsi j’ai rejoins une équipe officielle et me suis donc lancée dans une carrière semi-pro dans le gaming. Je joue chez les Begins Shuttle qui est une équipe de la structure Enemy assez connue pour ses équipes de l’Open Division « Nest », « Aurora » et « Katharsis »

 

C’est un jeu assez bâché, depuis quelques temps, notamment car le jeu « tourne en rond » mais c’est aussi le cas de Counter Strike qui est LE jeu FPS par excellence et dont la réputation n’est plus à faire et le futur en e-sport de ce jeu n’est pas du tout trouble. Overwatch a une grande communauté de joueurs jeunes, malheureusement, car ce jeu n’est pas forcément adapté, ce sont des enfants qui ragent, se mettent à hurler dans les chats vocaux, de quoi vraiment faire péter une pile à n’importe quel joueur sérieux. C’est ce qui déplaît le plus sur ce jeu. Les graphismes très peu réalistes encouragent le jeune public à se plonger dans l’univers. Pourtant l’histoire des personnages et du jeu en lui-même est très sombre et mérite qu’on la comprenne et la prenne en compte avant d’y jouer.

Ca tombe plutôt bien, j’ai joué deux matchs hier et lundi lors du tournois « team series » alors ce fut deux jours compliqués, l’endurance n’était pas au rendez-vous et le match d’hier a été perdu sans qu’on ne brille. On s’est fait enchaîné sur toutes les maps, ce qui montre bien que l’e-sport ce n’est pas seulement jouer à un jeu vidéo. Il y a de la pression, il y a des heures d’entraînements. Nous nous entraînons tous les soirs du dimanche au jeudi. Nous avons un jour qui est consacré au VOD review, un coach regarde des parties qui ont été castées ou enregistrées et nous montre ce qui ne va pas, ou ce qui va aussi. Nous ne sommes pas habitués à faire des matchs, et encore moins deux soirs d’affilés sachant qu’on a tous une vie en dehors de l’e-sport, qu’on a un travail, ou des études et que le soir, on est fatigué de ça en plus de l’être encore du match de la veille. C’est un gros point faible chez nous, on y travaille d’ailleurs. Comme tous les sports, c’est fatigant, alors certes, on ne court pas derrière un ballon pendant des heures, on ne tape pas dans une balle à plus de 100km/h mais notre esprit lui, est 100% connecté à ce qui se passe sur l’écran. On se coupe totalement du monde extérieur le temps de quelques heures. Ce demande énormément de réflexes, de rapidité et de dextérité pour que ton cerveau pense déjà à l’action suivant alors que l’actuelle n’est même pas encore terminée.

Voici un petit extrait d’un de nos entraînements contre une autre équipe. Si vous me cherchez, ici je m’appelle « Djinn ».

 

Overwatch est aussi un jeu tactique, il faut prévoir des stratégie pour atteindre l’objectif et surtout s’adapter si l’équipe d’en face parvient à contrer ce qu’on a mis au point. C’est un travail d’équipe et ce n’est pas toujours facile. On peut ne pas être d’accord, on peut se disputer, ne pas accepter une remarque, un tas de choses qui peuvent retourner la partie en notre défaveur.

 

Cet article ne fait l’apologie de rien, je veux démystifier l’e-sport. Sans parler des femmes, qui en prennent plein le museau. Lorsque je joue sans ma team ou alors avec seulement un ou deux d’entre eux c’est une catastrophe. Notre tank a été choqué d’entendre des gens m’insulter pendant la partie car ils ont entendu que j’étais une femme. « Change de personnage, arrêter de prendre tel ou tel personnage car il faut viser, joue Mercy ! » Mercy étant un soigneur qui ne nécessite pas vraiment d’aim étant donné qu’elle lock automatiquement les cibles à soigner. Si je propose des plans de jeu, ils ne sont pas écoutés, sous prétexte que je suis une fille, je n’ai pas la place dans ce jeu et surtout je n’ai pas mon mot à dire.

 

Fort heureusement, mon équipe n’est pas comme ça, alors certes, je suis la seule fille, mais ça se passe super bien, au contraire, ils apprécient fortement ma vision parfois un peu différente de la leur et réclament souvent mon esprit féminin. Alors certain.es crieront au sexisme car oh mon Dieu, elle a dit « esprit féminin ». Du coup, calme ton ovaire, il va s’enflammer : Il n’y rien de mal à parler d’un esprit féminin, et je trouve le mien particulièrement utile en phase de jeu car je pense à des choses que eux ne voient pas.

Exemple : Mercy, ce personnage soigneur est capable redonner la vie à un allié mort toutes les 30 secondes environ (ce qui est très long, 30 secondes, c’est la durée d’un fight et demi). Je suis en général la seule à dire « Mercy rez, Mercy rez ! » lorsque la Mercy ennemie va redonner la vie à un de ses alliés et faire retourner le fight car au lieu d’être à 4vs4 on se retrouve à 4vs5 et c’est la loose assurée.

L’esprit féminin, c’est aussi ça, ce n’est pas jouer des personnages uniquement féminins, ou seulement des soigneurs, je joue aussi tank, un rôle qui est pourtant très masculinisé étant donné que les trois quart des personnages sont des hommes, et les femmes sont soit des bodybuildeuses soit une jeune femme dans un gros robot, ce qui la désexualise un peu. Alors non, Overwatch n’est pas sexiste, ce sont les joueurs qui le rendent ainsi. La structure Enemy comporte de nombreuses joueuses et certaines de très haut niveau.

 

Pour revenir un peu sur le jeu : C’est donc un FPS où le but est simple, atteindre les objectifs. Il y en a trois sortes : pousser un convoi jusqu’à l’arrivée, défendre et attaquer un point jusqu’à sa capture et un mixte des deux qui consiste à capturer un point, puis faire avancer un convoi.

Ce genre d’objectifs se joue sur deux modes, le mode compétitif et le mode partie rapide. Le premier nous donne une côte qui représente notre niveau et le second est juste un mode où on enchaîne les parties sans rien perdre ni gagner à part des niveaux. Il y a aussi un mode arcade qui changement tous les jours et propose différent mode totalement différent.  Il y a aussi un mode contre l’IA qui permet de s’entraîner contre différents niveaux et les parties personnalisées qu’on utilise pour créer des salles d’entraînements.

overwatch_Arcade
Ici en anglais : partie rapide, arcade, compétitif, contre l’IA et les parties personnalisées

Le point le plus important d’Overwatch étant les héros, les personnages. On retrouve trois grandes classes : les dps, ceux qui font les dégâts, les tanks, ceux qui protègent et les soigneurs, qui… soignent, comme leur nom l’indique. On a aussi des mixtes de classes, rendant les héros flexibles.

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La méta de base, des héros ont été rajoutés. La tête de mort pour les dégâts, une tour pour les tanks et une croix pour les soigneurs

C’est un jeu qui se fait cracher dessus, mais il n’y a pas tant de jeux que ça qui propose si souvent des nouveautés et surtout gratuitement. On paie le jeu de base et le reste est gratuit, à part les box, mais on n’est pas obligé de les acheter puisqu’on en a gratuitement toutes les 7 parties environ. Dans ces box il y a seulement des skins pour changer l’apparence de nos héros. Rien de bien nécessaire pour jouer.

Overwatch c’est MON jeu, le jeu qui m’a fait découvrir le FPS, l’e-sport et l’esprit d’équipe à un point presque exacerbé. On pense « Shuttle », on joue « Shuttle », on vit « Shuttle ». La pugnacité est notre meilleur descriptif, même lorsqu’on perd, on ne lâche rien, ça en surprend plus d’une qui vient en spectateur regarder nos entraînements.

 

Voilà, c’était plus un article foutoir où je raconte un peu tout plutôt que quelque chose de bien ciblé. C’était histoire de poser le sujet, ça veut donc dire qu’il y aura d’autres articles sur tout ça !

 

Margaux G

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